Petite parenthèse à ce qui nous occupe habituellement, les SIRH, pour vous entraîner vers une autre de mes passions : le cinéma.

Evoquons celui qui incarne la comédie américaine, Frank Capra. Paradoxal pour cet italien né à Palerme et contraint de travailler comme livreur de journaux pour payer ses études et nourrir sa famille.

En cette période de trêve des confiseurs, bienheureux ceux qui ne connaissent pas sa filmographie. L’archétype de son œuvre est sans aucun doute « la vie est belle » (titre original « it’s a wonderful life ») que vous pouvez vous procurer pour quelques euros.

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Certains évoqueront un film mièvre et conservateur, soit !

C’est un film que j’ai dû voir une douzaine de fois en salle, je ne vous dis pas combien de fois, j’ai vu la VHS ou le DVD…C'est un des rares films (et pourtant j’en ai vu des milliers) où à la fin de la séance, les spectateurs se regardent avec une vraie sensation de partage. Mieux vaut ce type de breuvage que les anxiolytiques et antidépresseurs fournis par nos labos…

« Ce film synthétise tout ce que l'univers de Capra contient de généreuse utopie et de grandeur humaniste. …/…Mais le film trouve paradoxalement sa véritable dimension dans son idée la plus naïve, quand un ange montre à Bailey désespéré ce que serait sa ville (le monde) sans lui. Cette dernière partie du film, éblouissante de conviction, dépasse complètement le cadre du cinéma et touche directement aux affects les plus sensibles du spectateur, l'interpellant dans sa vie même ».

Pou ceux qui voudraient poursuivre l’exploration, quelques-uns de ces chefs d’œuvres :

  • Lady for a day,
  • New-York Miami,
  • L’extravagant M. Deeds,
  • Horizons perdus,
  • Vous ne l’emporterez pas avec vous,
  • M. Smith au sénat,
  • L’homme de la rue,
  • Arsenic et vieilles dentelles,

Pour ne citer que les plus marquants, qui nous font autant rire que pleurer, et qui appellent à plus de civisme, de politique et de solidarité.

Aujourd’hui en salle, « le Havre » de Aki Kaurismaki, réalisateur finlandais, multiples fois primés, dont les fables burlesques sont à rapprocher des comédies sociales de Frank Capra. 

Bonnes fêtes et bons films !

Une prochaine fois je vous parlerais du décalogue de Krzysztof Kieslowski (simplement EPOUSTOUFLANT).